Un bel horizon
Par le Collectif LE G. BISTAKI
L’horizon est la limite de profondeur du regard. Cette distance, aussi subjective que le point de vue, offre un espace étendu à notre théâtre. Cette amplitude a quelque chose d’enivrant, si bien que chaque situation invite à la contemplation, à l’observation détachée de la nécessité de narration, développant une dramatique propre au moment présent. Nous travaillons par contraste, s’il y a du lointain il y a proximité, s’il y a silence il y a bruit, s’il y a guerre il y a communion, s’il y a mort il y a vie. Aussi la proximité peut devenir inclusive pour l’observateur et le spectre relationnel espace/acteurs/public s’élargit. Les rythmes, les sens se trouvent contaminés par la réalité du terrain, ce qui nous éloigne de la reproduction identique d’un lieu à l’autre et nous dirige vers des négociations chorégraphiques.
Il y a de fortes chances que ce soit un spectacle extérieur et/ou sous forme de déambulation, sortez couvert...
Comme d'hab il y a le bar et la cantine...